Je me félicite de l’adoption de notre amendement visant à ce que 25 % du budget des aides européennes soit alloué au soutien à la protection et la restauration de la biodiversité et des écosystèmes marins.
Je dénonce, en revanche, le vote de la majorité conservatrice et libérale du Parlement européen qui a empêché l’adoption de l’amendement du groupe S&D visant à ce que les fonds alloués au suivi et au contrôle des activités de pêche et à la collecte de données soient augmentés de 15 % à 25 %.
Alors que la feuille de route internationale est extrêmement claire, plusieurs députés menés par le rapporteur du texte, Gabriel Mato (PPE, Espagne), ont ré-autorisé des subventions à la construction de bateaux de pêche qui étaient pourtant interdites par l’Union européenne depuis 2005! La délégation socialiste française s’est opposée à ces amendements.
De même, les eurodéputés socialistes ont voté contre les subventions destinées à augmenter la capacité de pêche (construction de nouveaux navires et ports de pêche, remplacement des moteurs...), contre les critères subjectifs retenus dans la définition de la «petite pêche côtière». Nous avons soutenu les amendements visant à accroître la transparence sur l’utilisation des aides européennes dans les États membres.